Chers passionnés de chanvre, voici un article très intéressant mis en ligne sur Alchimia qui explique les sources et l’intérêt de cette nouvelle (pas si nouvelle comme vous le verrez) molécule que l’on entend parler un peu partout depuis ces derniers mois, j’ai nommé le CBG.

Le CBG ou plutôt le Cannabigérol est à l’instar du THC un cannabinoïde non psychoactif, et n’apporte donc aucun effet « d’ivresse cérébrale ».

Cette molécule sous forme acide, appelé CBGA (acide cannabigérolique) est le précurseur sur le trichome du chanvre de deux autres molécules (également sous forme acide) appelées THCA et CBDA. Lors de la croissance de la plante du chanvre, la production de synthases (Enzyme) spécifiques va faire évoluer l’acide de CBGA en acide THCA et CBDA. La production de ces 2 derniers acides va provoquer une baisse du taux de CBG dans la plante. Ce développement va s’accentuer pendant les dernières semaines avant la maturité de la plante ou un phénomène d’UV et de chaleur plus intense va apporter une forme active a toutes les molécules et diminuer leur forme acide. La molécule du CBG sous forme active va quant à elle être fortement amoindrie pour que les autres molécules prennent le relais. Vous l’aurez compris l’un des moyens d’obtenir des fleurs à fort taux de CBG est d’interrompre de façon précoce la phase de maturité de la plante.

Actuellement, un bon nombre d’études sont en cours sur les propriétés thérapeutiques de cette molécule qui serait plus puissante que les autres. Elle pourrait avoir d’importants effets anticancérigène, antiseptique, anti-inflammatoire, antispasmodique et surtout antidépresseur.

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